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Immobilier : les pays où les prix baissent
Immobilier : les pays où les prix baissent
02/08/2022

La tendance s’est déjà inversée dans les pays qui ont connu une forte hausse des prix du logement pendant le pic de l’épidémie. Et selon “The Economist”, il ne s’agit pas d’une baisse passagère. La crise sanitaire a provoqué un boom immobilier mondial, mais celui-ci qui semble s’essouffler, explique The Economist. C’est le cas en particulier dans plusieurs pays dont les prix à la vente sont en chute libre – au désespoir des récents propriétaires qui viennent d’acquérir un bien au prix fort.

Au Canada, en Nouvelle-Zélande et en Australie, les prix ne cessent de baisser depuis le mois de mai. En Suède, la baisse atteint “presque 4 % en juin”, la plus importante depuis la crise des subprimes.

Même là où les prix continuent d’augmenter, c’est le nombre de ventes qui diminue. En Angleterre par exemple, en mai, elles ont diminué de 10 % par rapport à l’année dernière. Ce qui s’explique par la hausse des taux d’intérêt, qui freinent les potentiels acheteurs. Aux États-Unis, les nouveaux acheteurs n’ont d’ailleurs jamais été aussi peu nombreux depuis treize ans.

 

Un début d’exode urbain

Les experts du cabinet de conseil britannique Capital Economics prévoient une baisse de 5 à 10 % au Royaume-Uni et aux États-Unis. En Australie et en Suède, elle pourrait aller jusqu’à 15 %. Au Canada et en Nouvelle-Zélande, “les prix pourraient chuter de 20 %”. La banque royale du Canada estime quant à elle que le volume des ventes dans le pays pourrait baisser de 40 % par rapport au pic de 2021.

Le quotidien britannique précise tout de même que la pénurie de logements dans ces pays, alliée à leur faible taux de chômage, pourrait limiter les dégâts. La demande est telle aux États-Unis, au Canada ou en Angleterre qu’une spirale menant à une crise financière devrait être évitée.

Les métropoles les plus concernées par la baisse actuelle des prix sont celles qui ont été particulièrement affectées par la pandémie. Les confinements répétés ont incité les habitants à quitter les grandes villes pour s’installer à la campagne. Une tendance observée aussi bien à Paris, Istanbul, Londres ou New York, où les citadins ont commencé à investir dans des zones rurales ou des petites villes. Selon The Economist, c’est l’amorce d’un exode urbain qui change la donne pour les marchés immobiliers locaux . Source : courrierinternational.com

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